L'Emancipation sociale

Des personnes du collectif O’4V (du côté de Pont Melvez) nous propose de parler de leur projet de ferme collective, ainsi que plus largement de la question de la propriété, et en particulier de la propriété d’usage.

Ce sera donc ce mercredi 21/05, et la soirée débutera à 19h30 (mais si vous arrivez avant la bibliothèque est ouverte depuis 17h, comme tous les mercredis en horaires d’été !)

Voici le déroulé qu’ils et elles nous proposent, à partir de 19h30 :

• 30 minutes de présentation du concept de propriété d’usage ;
• 10 minutes de présentation du livre Habiter sans posséder ;
•  30 minutes de présentation du projet associatif de propriété d’usage du collectif O’4V, de leur situation juridique et financière actuelle et de leurs besoins ;
•  selon les envies, il restera un temps pour des questions/réponses, avant de finir sur un temps d’échange informel et la dégustation d’une soupe et d’une tartine, à prix libre.

La soirée est en soutien à Souffle d’envies, l’asso’ prochainement propriétaire du lieu concerné à Pont Melvez, que l’on peut aider par ici également : https://www.helloasso.com/associaitons/souffles-d-envies/collectes/soutenir-une-ferme-biologique-et-artisane-collectif-en-propriete-d-usage

De notre côté, comme à chaque événement public, on aura mis en avant quelques livres autour de la question du soir. Il y aura donc des textes de Proudhon, anarchiste qui a écrit sur la propriété, des brochures sur l’autogestion, interrogeant de fait la propriété des moyens de production, mais aussi le livre beaucoup plus récent Habiter sans posséder, et des choses sur l’histoire des modes de vie communautaire, comme par exemple Expériences de vie communautaire anarchiste en France : Le milieu libre de Vaux (Aisne) 1902-1907 et la colonie naturiste et végétalienne de Bascon (Aisne) 1911-1951 ou Aymare, une collectivité anarchosyndicaliste espagnole dans le Lot.

Pour cette quatrième causerie populaire*, nous aurons le plaisir d’accueillir Youenn Lange et Mathieu André respectivement chanteur de kan ha diskan et de gwerzioù, et professeur d’histoire-géo’. A partir notamment de cartes géographiques, ils nous présenteront leur réflexion sur les notions de « terroirs » et d’« identités culturelles ». Loin d’être un éloge de la frontière, c’est au contraire une manière de montrer que les limites linguistiques, musicales, vestimentaires, architecturales, physiques, économiques, administratives… ne se superposent pas et peuvent être plus ou moins perméables. On pourra ainsi (re)découvrir des éléments (en français) sur les diverses manières de parler le breton et sur les cultures populaires locales, en particulier sur les pays Fisel et Vañch, au-delà des clichés marchands ou politiques construisant une culture monolithique. Ce sera aussi l’occasion de discuter toutes et tous ensemble, à partir d’un cas concret, des pièges nationalistes, qui sévissent partout dans le monde et nourrissent l’uniformisation culturelle, le rejet de l’autre et les guerres, le tout au profit des classes bourgeoises dominantes.

Comme pour les premières causeries, ce sera à 19h30, des livres et brochures liés au sujet du soir sont d’ores et déjà disponibles à la bibliothèque, et un repas sera proposé à prix libre !

Enfin, pour info’, et parce que l’anarchisme rime bien avec antifascisme, avant cette discussion, le Comité de Vigilance Antifasciste 22 (CVA 22) organise cette année encore le festival Pour une Bretagne ouverte et solidaire. Ce sera le 10 mai à Saint-Brieuc, avec ce programme :